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Le destin de Panem entre leurs mains
Enfin la guerre avec les districts était terminée, enfin le Capitole allait pouvoir renaître de ses cendres et se reconstruire. Jamais la vie ne fut aussi rude. Jusque là, le Capitole n'avait jamais autant connu de privations. Néanmoins c'était un moindre mal selon Aaron Dashburn, le Président de Panem.
Il se trouvait assis là dans le grand bureau blanc et or, richement ornementé et décoré du Palais présidentiel dans le quartier est du Capitole. Il restait là, réfléchissant tout en savourant sa victoire. Apprêté pour son grand moment. La journée allait être intense et heureuse. En effet, jamais sa carrière n'avait été aussi haute et désormais son pouvoir est incontesté. Personne ne réclamerait plus d'élection démocratique désormais et ses dissidents étaient retournés dans l'ombre. Il n'avait donc plus désormais qu'à asseoir sa position et à se trouver un successeur. Cela prendrait sans doute du temps mais peu importe. Un problème néanmoins persistait et le taraudait. La solution n'allait pas être facile.
Le District 13 était perdu, ravagé. Il faudrait trouver un moyen de le remplacer mais la question résidait surtout sur comment maintenir l'ordre dans les districts après leur rébellion et les garder sous le joug du Capitole. Il cherchait un moyen rationnel qui permettrait que les Districts servent le Capitole en lui apportant les denrées nécessaires tout en les conservant calmes et disposés à se soumettre aux lois parfois dures du Capitole. Il fallait les maintenir dans le besoin, dépendants du Capitole pour survivre et ce jusqu'au bout... Mais comment ?
Amoindrir les richesses des Districts n'était pas en soit un problème. Fort heureusement, les Districts 1 à 3 étaient toujours restés fidèles à la puissance du Capitole. Il disposait ainsi de toute la force militaire nécessaire... Il fallait maintenant leur faire peur. Pas trop pour ne pas insinuer de nouveau la révolte mais suffisamment pour les tenir au calme. Or à quoi les gens tiennent le plus, quelle est l'idée la plus stupidement encrée dans les veines des individus pour qu'ils soient obligés de se maintenir tranquille ? La famille...
Les gens feraient n'importe quoi pour leur progéniture, ils se battraient, ils lutteraient mais aussi ils se résigneraient. Que se passerait-il si on leur disait que la survie de leurs bambins dépendaient de leur soumission ? Ils resteraient tranquilles et la rébellion cesserait. Attention néanmoins, trop de massacre ne ferait que renverser la situation à son désavantage. Les gens reprendraient les armes. Mais un peu, juste une once. Ce serait suffisant.
Son visage s'éclaira alors et il activa la clochette de son bureau. La grande porte en bois s'ouvrit alors et un serviteur se présenta, s'inclinant avant de s'avancer de quelques pas vers le bureau. Il avait la mine sereine mais fermée tout de même. La nuit avait été longue au palais.
"Apportez-moi l'acte de rédition que les Districts doivent signer tout à l'heure et faites appeler Johnson, je veux qu'il vienne immédiatement. J'ai besoin de son concourt pour une affaire de la plus haute importance."
Le jeune homme sembla chercher à comprendre avant de se résigner.
" Tout de suite monsieur."
Il s'en retourna alors d'un geste fluide et rapide puis disparu, refermant la porte derrière lui. Aaron Darshburn n'était pas un homme facile mais sa grande peur était la vieillesse. On n'avait certes, jamais dit que la peur était quelque chose de rationnelle mais il ne s'entourait que de gens jeunes, sveltes et dynamiques, presque athlétiques car pour lui, le sport préservait la santé et évitait les maladies et qui dit maladie dit vieillesse et mort. Il avait trop vu la mort pour s'en entourer de nouveau.
Outre d'être un de ses meilleurs amis d'enfance, Andrew Johnson était avant tout le meilleur juriste de tout le Capitole. Il connaissait le droit comme personne et avait toujours l'avis le plus juste possible sur les choses. Il savait rester objectif en toute circonstance et ce fut même le cas pour son mariage qui fut des plus profitables et calculés. Ainsi, si son idée était possible, seul Andrew saurait lui dire si ce peut être juridiquement fondé ou non.
Quelques minutes s'écoulèrent avant que l'homme en question ne fasse enfin son apparition, tenant l'acte entre ses mains.
- Eh bien mon ami, quelle affaire si importante et pressante me mène à vous si vite aujourd'hui ?
- Je sais comment tenir les Districts mais disons que l'idée est assez... discutable. J'ai besoin d'un avis impartial sur la question.
Aaron lui raconta alors son projet. Andrew passa alors par toutes les réactions possibles. L'étonnement, l'indignation puis l'intérêt et enfin l'approbation. Ils rédigèrent alors ensemble l'acte avec soin.
- Pensez-vous vraiment qu'ils vont accepter ça Aaron ?
- Ils n'auront pas le choix.
Et en effet, les Districts n'eurent pas le choix et le signèrent de mauvaise grâce car bien qu'ayant fait tout ce qu'ils pouvaient pour négocier cette mesure, ils n'eurent pas d'autre choix que de signer le traité. Ainsi les Hunger Games étaient nés.
Il se trouvait assis là dans le grand bureau blanc et or, richement ornementé et décoré du Palais présidentiel dans le quartier est du Capitole. Il restait là, réfléchissant tout en savourant sa victoire. Apprêté pour son grand moment. La journée allait être intense et heureuse. En effet, jamais sa carrière n'avait été aussi haute et désormais son pouvoir est incontesté. Personne ne réclamerait plus d'élection démocratique désormais et ses dissidents étaient retournés dans l'ombre. Il n'avait donc plus désormais qu'à asseoir sa position et à se trouver un successeur. Cela prendrait sans doute du temps mais peu importe. Un problème néanmoins persistait et le taraudait. La solution n'allait pas être facile.
Le District 13 était perdu, ravagé. Il faudrait trouver un moyen de le remplacer mais la question résidait surtout sur comment maintenir l'ordre dans les districts après leur rébellion et les garder sous le joug du Capitole. Il cherchait un moyen rationnel qui permettrait que les Districts servent le Capitole en lui apportant les denrées nécessaires tout en les conservant calmes et disposés à se soumettre aux lois parfois dures du Capitole. Il fallait les maintenir dans le besoin, dépendants du Capitole pour survivre et ce jusqu'au bout... Mais comment ?
Amoindrir les richesses des Districts n'était pas en soit un problème. Fort heureusement, les Districts 1 à 3 étaient toujours restés fidèles à la puissance du Capitole. Il disposait ainsi de toute la force militaire nécessaire... Il fallait maintenant leur faire peur. Pas trop pour ne pas insinuer de nouveau la révolte mais suffisamment pour les tenir au calme. Or à quoi les gens tiennent le plus, quelle est l'idée la plus stupidement encrée dans les veines des individus pour qu'ils soient obligés de se maintenir tranquille ? La famille...
Les gens feraient n'importe quoi pour leur progéniture, ils se battraient, ils lutteraient mais aussi ils se résigneraient. Que se passerait-il si on leur disait que la survie de leurs bambins dépendaient de leur soumission ? Ils resteraient tranquilles et la rébellion cesserait. Attention néanmoins, trop de massacre ne ferait que renverser la situation à son désavantage. Les gens reprendraient les armes. Mais un peu, juste une once. Ce serait suffisant.
Son visage s'éclaira alors et il activa la clochette de son bureau. La grande porte en bois s'ouvrit alors et un serviteur se présenta, s'inclinant avant de s'avancer de quelques pas vers le bureau. Il avait la mine sereine mais fermée tout de même. La nuit avait été longue au palais.
"Apportez-moi l'acte de rédition que les Districts doivent signer tout à l'heure et faites appeler Johnson, je veux qu'il vienne immédiatement. J'ai besoin de son concourt pour une affaire de la plus haute importance."
Le jeune homme sembla chercher à comprendre avant de se résigner.
" Tout de suite monsieur."
Il s'en retourna alors d'un geste fluide et rapide puis disparu, refermant la porte derrière lui. Aaron Darshburn n'était pas un homme facile mais sa grande peur était la vieillesse. On n'avait certes, jamais dit que la peur était quelque chose de rationnelle mais il ne s'entourait que de gens jeunes, sveltes et dynamiques, presque athlétiques car pour lui, le sport préservait la santé et évitait les maladies et qui dit maladie dit vieillesse et mort. Il avait trop vu la mort pour s'en entourer de nouveau.
Outre d'être un de ses meilleurs amis d'enfance, Andrew Johnson était avant tout le meilleur juriste de tout le Capitole. Il connaissait le droit comme personne et avait toujours l'avis le plus juste possible sur les choses. Il savait rester objectif en toute circonstance et ce fut même le cas pour son mariage qui fut des plus profitables et calculés. Ainsi, si son idée était possible, seul Andrew saurait lui dire si ce peut être juridiquement fondé ou non.
Quelques minutes s'écoulèrent avant que l'homme en question ne fasse enfin son apparition, tenant l'acte entre ses mains.
- Eh bien mon ami, quelle affaire si importante et pressante me mène à vous si vite aujourd'hui ?
- Je sais comment tenir les Districts mais disons que l'idée est assez... discutable. J'ai besoin d'un avis impartial sur la question.
Aaron lui raconta alors son projet. Andrew passa alors par toutes les réactions possibles. L'étonnement, l'indignation puis l'intérêt et enfin l'approbation. Ils rédigèrent alors ensemble l'acte avec soin.
- Pensez-vous vraiment qu'ils vont accepter ça Aaron ?
- Ils n'auront pas le choix.
Et en effet, les Districts n'eurent pas le choix et le signèrent de mauvaise grâce car bien qu'ayant fait tout ce qu'ils pouvaient pour négocier cette mesure, ils n'eurent pas d'autre choix que de signer le traité. Ainsi les Hunger Games étaient nés.